Le stress au travail : un défi collectif
Le stress au travail : un défi collectif
L'Organisation internationale du Travail (OIT)
Le stress au travail : un défi collectif
« Valentina Forastieri, spécialiste principale de la Santé au travail, la promotion de la santé et du bien-étre de l’OIT présente brièvement les résultats des dernières recherches menées sur l’incidence du stress sur le lieu de travail. »
Pressions toujours plus fortes au travail et multiples mesures à prendre afin de soulager (ou tenter de) ce que certains considèrent d'un des maux 21e siècle : le stress.
Voyez l'article complet ici.
Bon visionnement !
https://www.youtube.com/watch?v=whdm1vPC10s
Comment la course m'a donné une leçon de vie ?
Comment la course m'a donné une leçon de vie ?
Delphine Buisson
Comment la course m'a donné une leçon de vie ?
Ne courez pas POUR les autres ou dans le but d'obtenir une approbation quelconque...au risque de vous oublier...
Courez AVEC vous même. Courez AVEC les autres, si besoin.
Cela s'applique d'ailleurs à toutes ambitions.
2km, 10km, 15km, demi marathons, marathons, trail, course en autonomie ont offert multiples leçons de vie à Delphine Buisson.
Cette coureuse, conférencière et entrepreneure nous offre un discours très articulé et inspirant : comment la course à pied a changé sa vie ?
Une brillante analogie : le parcours d'une femme et un parcours de course à pied.
Bon visionnement !
https://www.youtube.com/watch?v=NWYyXmEPTgk
Une lettre à la mer
Une lettre à la mer
L'histoire de Shanty
Une lettre à la mer.
Bonjour tout le monde, mon nom est Shanty, j'ai 26 ans et je suis maman de deux merveilleuses petites filles. Au travers des lignes qui suivront, je partagerai avec vous quelques petits bouts de ma vie, des difficultés auxquelles j'ai dû faire face et de mes réussites. «Espoir» et «détermination» furent mes alliés dans cette aventure que j'appelle «l'Obésité'». Je suis si fière du chemin que j'ai parcouru.
https://www.youtube.com/watch?v=BAqTawa7so4
Tout à commencé il y a 26 ans. Pour vous mettre en contexte, je viens d'une grande famille de cuisiniers et de pâtissiers. La nourriture est pour nous on bon moyen de se rassembler et d'être festifs. Les grandes tables remplies de nourriture prennent ainsi la forme d'un réconfort assuré.
Déjà, à l'âge de 5 ans, j'avais un surplus de poids. Mon entrée à l'école s'avéra le premier moment critique de ma vie. Différente des autre physiquement, je me suis vite fait repérée ; rapidement dans la mire dès intimidateurs. Je vous épargne les détails de ces moments d'intimidation (vols de lunch, enjambées dans l'autobus, surnoms méchant, etc.). Malheureusement, dans ces années là, l'intimidation était encore très taboue, pourtant très présente, mais que très peu abordée. Je me suis donc renfermée sur moi-même et j’ai trouvé mon réconfort dans les petits plats et les bon desserts préparés par mes parents.
Le tout à duré plusieurs années... jusqu'en sixième année du primaire. La vie prit alors une tournure très opposée pour moi. Je passai de la risée de tous à l'intimidatrice. J'en avais plus qu'assez de me faire tabasser parce que j'étais différente physiquement. Je me suis mise à faire ma loi et à ne plus me laisser marcher sur les pieds. Je faisais régner la peur autour de moi et cela m'apportait satisfaction.
Je suis rapidement devenue ce que tous parents redoutent de leur(s) enfant(s) : la petite délinquante du village. Quelques années plus tard, je rencontrai l’homme qui changea le parcours de cette vie qui n'avait pas très bien débuté. Je suis alors tombée enceinte à l'âge de 18 ans. Mon poids s'élevait alors à environ 180lb. Tout allait alors pour le mieux : le cours des choses changeait ma vision du monde, puisqu'un un enfant grandissait dans mon ventre. C'était le bonheur à l'état pur.
Je prenais tout de même du poids et les chiffres sur la balance n'arrêtaient plus de monter...Pour vous donner une idée, on aurait dit que je portais des triplets, tellement que j'étais énorme. Le grand jour arriva. Ma petite fille Léany vint au monde. Les médecins m’annoncèrent cependant que je souffrais de diabète. N'ayant jamais été contrôlé, ce mal ajouta 100lb sur la balance. Je rentrai à la maison avec ma petite puce, mais le moral était complètement à zéro.
S'ensuivit alors une dépression rapidement prise en charge. Je pesais 280lb et je n'étais pas bien dans ma peau, mais je gardais le moral : la vie m'avait donné un bébé en santé et plein de vie. Après quelques suivis avec mon médecin il me parla de l’opération bariatrique. Je me disais alors : « Suis-je vraiment rendue à cette étape dans ma vie... ?». Je pris la décision de me faire poser un anneau gastrique. Je dus suivre un régime drastique de deux semaines afin de dégraisser mon foie en vue de l'intervention.
Le jour « J » arriva: j'étais enfin prête à changer ma vie pour le mieux...J'arrivai à l’hôpital, les infirmières me préparèrent pour le bloc opératoire et...BOOM ! Le docteur arrive et me dit qu'il annule mon opération en raison d'un manque de place pour mon séjour après l'intervention. On me demande de retourner à la maison et de continuer cette fameuse diète pour encore 3 semaines. 40lb de perdus, ce qui me fait descendre à 240lb.
Septembre 2010 : c’est le grand jour, prise 2 ! Tout va bien. Je sors de l’hôpital, incapable de boire 2 gorgées d’eau sans avoir mal au cœur. Je me dis : « Enfin quelque chose qui va faire en sorte que j'aurais plus faim. Je vais arrêter de manger mes émotions... » J'ai cependant rapidement déchanté de cette idée. Je me rendis vite compte que mon corps était prêt, mais pas ma tête. Je pensais que je pouvais manger ce que je voulais et que, de toute manière, j'allais maigrir quand même. Je vis plusieurs fois les chirurgiens qui m'expliquèrent tour à tour que je ne faisais pas cela de la bonne façon ; que cette opération n'aurait aucun succès avec moi. Je les laissai parler et continuai de faire comme bon me semblait. Je perdis quelques livres, mais rien de considérable : 220lb sur la balance.
Je tombai alors enceinte de ma deuxième fille Aurélie. Le bonheur, pour une deuxième fois, est à son comble, mais la peur de reprendre un autre 100lb avec cette deuxième grossesse me hante. Je fus alors immédiatement prise en charge par le centre de diabète et je dois m'administrer des injections d'insuline trois fois par jour. Je reprends 40lb. Me voilà presque de retour à la case départ : 260lb. Je décide donc de me faire retirer mon anneau gastrique et de subir une autre intervention appelée la sleeve gastrectomie, ce qui prit deux ans, le système de santé étant ce qu'il est.
Je devais me prendre en main seule : j'étais tannée de ne pas pouvoir jouer avec mes enfants et de toujours être essoufflée par un moindre geste. Je décidai de monter sur la balance devant mon conjoint : 299lb. J'étais détruite...Je m'inscris au gym et je perdis 30lb. Je commençais à voir les changements...le linge semblait s'agrandir !
Tout allait bien. Je reçus alors l’appel tant attendu de l’hôpital pour mon opération. Lorsque je rentrai à l’hôpital à 260lb, ayant le goût de vouloir réussir plus que tout au monde, un déclic s'est alors fait dans ma tête : j'étais désormais déterminée à réussir et à m'aider, peu importe les sacrifices que je devais faire. Le mois de convalescence fut interminable. Je ne pouvais alors plus aller au gym ni rien faire qui aurait pu aggraver mes blessures. Tout de même entêtée à réussir cette fois-ci, je prenais des petites marches de 20 à 30 pieds, mais au moins je bougeais !
Le mois de convalescence à peine terminé, me revoilà déjà au gym prête à foncer dans la deuxième chance que la vie m'offre. Je décide à ce moment de consulter quelqu'un pour m'aider dans mes choix alimentaires, afin de réussir. Tout va tellement bien. Les chiffres sur la balance descendent. Quelques plateaux diminuèrent ma motivation, mais je gardais espoir. Je continuai à bien manger et à m'entraîner puisque les résultats étaient évidents. 10lb, 20lb, 30lb en moins. Je commençais à me sentir mieux dans ma peau et me trouvais de plus en plus belle.
Je décidai donc de commencer la course. Wow ! Quel sport fantastique et libérateur. Je fis ma première course officielle de 2 kilomètres de peine et de misère... Je passe sous la barre des 200lb : ma balance indique 199lb. La joie... vous n'avez pas idée du bonheur que cela m'apporta. Je vis enfin que tout le travail et les efforts que j'avais fournis ces deux dernières années portaient enfin fruit.
Me voilà, rendue à 26 ans, 190lb, pleine de confiance, sûre de moi-même et déterminée à réussir malgré les obstacles que la vie mettra sur mon chemin...
J'ai enfin compris que tant et aussi longtemps que notre esprit ne change pas, nous ne pouvons pas changer.
Si je peux vous donner un conseil : croyez en vous-même et fixez vous de petits objectifs afin de les réaliser... !
Merci,
Shanty.
Sa page Facebook Shanty Motivation Détermination Fitness
4 clés pour un lunch santé
4 clés pour un lunch santé
V.E.R.T la santé, une bouchée à la fois dans votre boite à lunch!
4 clés pour un lunch santé
Voici un truc pour vous préparer une boite à lunch santé.
Un seul mot à retenir lors de l’élaboration de vos lunchs: V.E.R.T.
Vitalisant
Les aliments vitalisants énergiseront votre corps sainement. Ils agiront sur votre concentration. Les aliments vitalisants doivent faire partie de l’alimentation journalière des enfants. Les jeunes profiteront des bienfaits des aliments vitalisant lors des longues journées en classe.Ils resteront concentrés plus longtemps.
Légumes Verts, fruits frais, jus de légumes et germination sont quelques uns des aliments vitalisants!
Énergisant
Les aliments énergisants sont ceux qui vous permettront d’avoir la puissance physique et psychologique d’agir et de réagir au travail.
Les noix et graines, les légumes racines, les huiles végétales de première pression et les fruits secs, sont tous des aliments énergisants.
Réparateur
Les aliments réparateurs sont nécessaires à notre alimentation pour réparer les tissulaires tout au long de la journée. Les protéines sont les aliments réparateurs de première catégorie.
Valoriser les protéines complètes autant végétales qu’animales. Voici quelques exemples : légumineuses, volailles, abats, œufs, poissons, noix et graines.
Tolérance
Les aliments de tolérance doivent être consommés modérément. Ce sont des aliments nutritifs. Cependant, certains individus peuvent développer des intolérances qui rendra difficile l’assimilation de ces aliments. Ils peuvent être pro-inflammatoires et allergènes.
Vous avez deviné qu’il s’agit des produits céréaliers et laitiers.
En conclusion, lorsque vient le temps de penser à vos lunchs, voyez la vie en V.E.R.T! Vous vous assurerez que votre boîte à lunch, contiendra des aliments énergiques et nutritifs.
«V.E.R.T» la santé, une bouchée à la fois!
Mangez la santé !
Sara Boisclair, ND
Son site web
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Manger mou
Manger mou
L'expérience en mot (et non en mou)
Manger mou, avant 80 ans?
Tout d’abord, laissez-moi clarifier certaines choses. Je ne suis pas diététicien. (C’est rare ce mot là au masculin…) Je ne suis pas kiné, je ne suis pas gros et ne n’ai rien contre les régimes. Voilà, c’est dit!
Je vous mets en contexte. Ma coloc, dont je tairai le nom afin de garder son intimité, m’est arrivée avec un genre de défi:
-Dan, pour les 21 prochains jours nous allons manger 2 repas liquides par jour. Le matin et le soir.
Elle n’avait pas terminé sa phrase que déjà, mon esprit se brouillait.
-Euh liquide, liquide... liquide? Mais comment liquide?
-Ben liquide, genre assez mou, dit-elle. (Elle a un accent des Iles de la Madeleine…)
-Ok, mais avec un peu de solide à côté genre une rôtie ou du fromage? Parce que du pain ce n’est pas ben ben solide, pis du fromage c’est fait avec du lait…
Elle me regardait d’un air dubitatif, poussa un soupir et enchaina.
-Non le règlement, il faut que tu puisses manger avec une paille.
Elle me connait mal. Dans ma tête je me voyais déjà passer tout au blender…
Après quelques commentaires que nous garderons entre ma coloc et moi, je décide donc d’embarquer dans son défi. Cependant, je n’y étais attaché par aucune gageure insignifiante genre: le premier ou la première qui lâche devra faire la vaisselle ou le lavage pendant un mois. Non. Juste un défi personnel entre deux personnes un peu motivées!
Nous avons eu la mauvaise idée de commencer un vendredi. Le premier matin, son mélange naturel, de fruits et de légumes, a une couleur pas super invitante. Au goût, après deux gorgées, t'as plus faim. Je me dis: «Crime ça marche!»
À 3 heures je reçois un texto: «Pu capable, j’arrive à la maison, faut que je dorme.»
Ah, manquerait-elle un peu d’énergie?
Quand elle est entrée, je pensais qu’elle avait reçu un coup de pelle. Elle n’a pas dit un mot, s’est enlignée sur son oreiller. Elle n’avait pus de jus! Où le jus l’avait achevée, je ne sais pas…
Moi, j’ai toughé 3 jours. Tant bien que mal. La coloc elle est allée jusqu’au bout, mais avec des triches de temps en temps. Pis c’est ben correct.
Faut que je vous dise: ni un ni l’autre n’avons un problème de poids. Les deux sommes en bonne condition physique. Donc nous n’avions pas de pression. Nous pouvions le faire dans le plaisir. Alors, pourquoi j’ai lâché prise après trois petits jours? L’amour de la nourriture! Est-ce que dans un cas désespéré je pourrais suivre un régime de la sorte? Je ne sais pas. Ce que je sais par contre, c’est qu’il est possible de se nourrir adéquatement, de faire du sport et de se récompenser par de petits bonheurs coupables ou non-coupables dans le plaisir et la bonne humeur.
Les abdominaux et le marketing
Les abdominaux et le marketing
Les abdominaux ! Que faire avec ces muscles prisés autant par la gente féminine que masculine, surtout considérant l’arrivée de l’été ? Ces derniers étant bien souvent cachés, ne serait-ce pas merveilleux de vendre le produit qui permettrait de les exposer ? Il s’agit en effet d’une mine d’or. Le marketing faisant parfois usage de paralogisme pour arriver à ses fins, il n’y a pas de lien entre la contraction d’un groupe musculaire et le gras recouvrant celui-ci, donc pas moyen de réduire le gras sous-cutané de façon localisé. Il existe un lien fort entre le degré d’apparence de ces muscles et le pourcentage de gras, celui-ci beaucoup plus difficile à diminuer et rien de magique pour le faire. Il est possible de faire grossir (lire hypertrophier) nos abdominaux, par contre si le pourcentage de gras corporel reste trop élevé, nos progrès resteront dans l’ombre.
Si je prends un moment de votre temps, c’est plutôt pour souligner l’importance des exercices ciblant les abdominaux, autant pour prévenir les blessures, que pour augmenter votre potentiel d’athlète. Il existe une quantité impressionnante d’exercices pour renforcer les abdominaux, certains plus pertinents que d’autres dans le maintien d’une bonne posture. Peu importe votre objectif d’entrainement, il est nécessaire d’avoir des abdominaux forts et endurants. Bref, l’important c’est d’avoir des abdominaux efficaces plus que de les montrer !
Comme vous pouvez le voir dans l’image ci-bas, les abdominaux regroupent 4 muscles différents. Le droit abdominal, l’emblème du « six pack ». Ce dernier, reliant la cage thoracique au bassin, nous permet de faire une flexion du tronc, d’où la popularité du demi-redressement. Bien que sollicitant en effet le droit abdominal, cet exercice est très peu fonctionnel. Il y a les obliques internes et externes se retrouvant sur les côtés du tronc, nous permettant de faire la rotation du tronc et les flexions latérales. Ils sont aussi sollicités pour la stabilité du bassin. Le transverse abdominal quant à lui sert de gaine pour maintenir la pression intra-abdominale, indispensable pour la santé du dos.
Comble d’ironie, le premier exercice proposé en sera un sans mouvement. Pour un rapport qualité/temps d’effort/bénéfice optimal : la planche abdominale. Un exercice dit isométrique, comme la contraction musculaire n’engendrera pas de raccourcissement, ni d’allongement des fibres musculaire, celles-ci garderont donc la même longueur (pour les aimants de l’étymologie). Le but de l’exercice est de maintenir le dos plat, donc le bassin neutre le plus longtemps possible. Cet exercice permet de travailler les muscles mentionnés dans leur fonction principale : stabiliser le tronc.
Seuil d’arrêt de l’exercice : incapable de maintenir la position ou douleur dans le bas du dos.
Le tremblement n’est pas un critère d’arrêt mais bien un témoignage de votre effort et la nécessité de recruter presque toute les fibres musculaires disponibles.
Il existe plusieurs variables, je vous invite donc à en choisir une qui vous convient.
Jean-François Larouche
Kinésiologue depuis 2011, œuvrant dans différents domaines tels que la kinésiologie, l’enseignement de groupe, l’entrainement individualisé, la recherche et la prévention des maladies coronariennes.
http://www.centreepic.org/
Le modèle AMSO
Le modèle AMSO
La promotion de la santé en milieu de travail
Le modèle AMSO…de quoi s’agit-il ?
Michael P. O’Donnell, MBA, MPH, PhD, a géré des programmes de promotion de la santé en milieu de travail pour plus de 50 moyens, grands et très grands employeurs sur une durée de 3 décennies.
M. O’Donnell a officiellement mis sur pied le modèle AMSO en 2005, lequel a été adopté par des centaines d’employeurs et intégré dans la législation fédérale guidant les dépenses fédérales aux États-Unis dans ce domaine. En voici les grandes lignes.
Selon M. O’Donnell, les programmes de promotion de la santé en milieu de travail doivent être établis selon 3 composantes : Awareness, Motivation, Skills and Opportunities (AMSO). Vous l’aurez deviné, conscience, motivation, compétences et opportunités sont les éléments primordiaux du modèle AMSO.
Le but de ce modèle ? Mettre l’emphase sur l’expérience des individus et organisations qui seront servies.
Awareness – Conscience
L’éducation à la santé est centrée sur le niveau de conscience que les individus portent à la santé ; plus particulièrement des risques reliés à des comportements malsains (mauvaise alimentation, consommation de substances nocives de façon abusive, le fait de fumer, etc.) Toutefois, le niveau de conscience est tout aussi notoire quant aux bénéfices engendrés par certains comportements sains (examens de santé réguliers, activité physique et gestion du stress, par exemple).
Cela étant dit, les individus recevant la bonne information seraient davantage en mesure d’adopter les bons comportements et de faire les bons choix.
Au fil du temps, l’éducation à la santé n’est pas suffisante afin de changer les comportements dits malsains de certains individus.
L’éducation joue cependant deux rôle principaux :
- Faire en sorte que les individus soient bien conscients des risques pour la santé et des possibilités d’amélioration de la santé.
- Les campagnes d’éducation à la santé peuvent être critiques quant à la mobilisation d’une organisation dans ses efforts de changement à travers la mise sur pied d’un plan ou d’une stratégie dans la résolution d’un problème. Par exemple, afin de vaincre le tabagisme, certaines stratégies de protection à l’égard de fumeur seront davantage mises de l’avant que diverses méthodes ou manœuvres punitives à l’égard des fumeurs.
En bref, les techniques d’éducation è la santé doivent être perçues dans une visée de renforcement positif et d’adaptation aux individus. Malgré tout, cette dernière n’est pas suffisante afin de modifier les comportements des individus. Voyons la suite…
Motivation
Lorsqu’un individu est motivé à faire des changements, ce dernier s’efforcera certainement d’acquérir le savoir et les compétences reliés à ce dit changement. Le degré de motivation s’avère ainsi un atout significatif dans les gestes posés par l’individu dans une visée de réussite/amélioration.
Selon le Transtheoretical Model (Modèle transthéorique de changement), établit par Prochaska et DiClemente, diverses stratégies sont envisageables afin de motiver les gens à changer et ce, à plusieurs niveaux. Voici les divers stades de changements à retenir :
- Pré-contemplation
L’individu ne pense pas au changement dans un futur rapproché. Ce dernier n’a ainsi aucun intérêt à acquérir le savoir nécessaire à l’adoption de certains changements.
- Contemplation
Les gens envisageant le changement graduellement. La balance décisionnelle se met ainsi en place (Bénéfices de la situation actuelle VS. Bénéfices engendrés par le changement).
- Préparation/détermination
L’individu est prêt à démarrer la phase d’action dans un futur rapproché.
- Action
Le changement engagé, les modifications quant au style/mode de vie sont en cours. Soutient et encouragement sont importants à ce stade.
- Maintien
Les tentations nombreuses, le maintien du mode de vie enclenché est crucial afin de ne pas retourner à la case départ.
Les incitatifs extrinsèques (motivations financières et récompenses quelconques par exemple) captent l’attention à court terme. Inversement, les incitatifs intrinsèques, faisant partie des valeurs de bases d’un individu (passions, objectifs à long terme, priorités actuelles, etc.) sont ainsi les points d’ancrage d’une motivation à long terme.
Par exemple, un parent en surpoids sera davantage motivé à adopter de saines habitudes de vies si on l’informe de l’impact que ce mode de vie aura sur ses motivations intrinsèques (niveau de fatigue moins élevé lorsque ce dernier jouera avec ses enfants et durée de vie plus longue afin d’être témoins actif de la progéniture de ses enfants).
Skills – Compétences
L’une des plus grandes lacunes des programmes de promotion de la santé est dans la façon de présenter le modèle d’action. Effectivement, l’on montre aux individus QUOI faire, plutôt que de leur montrer COMMENT le faire.
Plus précisément, le fait de démontrer comment effectuer les comportements réels se devant d’être effectués, comment bien intégrer ces comportements quotidiennement ou bien comment changer son propre environnement afin de créer les opportunités ouvrant la porte aux diverses améliorations possibles sont des atouts significatifs dans un programme de promotion de la santé.
Opportunity – Opportunités
Au final, les opportunités offertes à l’individu désirant prendre une virage sain ou bien poursuivre l’adoption d’un mode de vie équilibré au quotidien sont cruciales au bon cheminement. En voici quelques exemples :
- De la nourriture accessible, abordable, délicieuse et santé ;
- Un environnement sécuritaire et dynamique afin de pratiquer des activités physiques de toutes sortes ;
- Un entourage stimulant ;
- Du temps ;
- Etc.
Avoir accès à diverses opportunités environnementales s’agençant bien à un mode de vie actif s’avère un point tournant. En contrepartie, un environnement trop motivant peut engendrer l’effet opposé ; une pression et un stress se verront prendre la forme d’atouts démotivant. La clé ? L’équilibre.
Bien entendu, le mode de vie des travailleurs est parfois si demandant qu’il laisse souvent peu de temps et par le fait même peu d’opportunités à la construction de ce fameux équilibre.
Toutefois, les bienfaits d’un mode de vie équilibré ne sont plus à prouver. Un milieu de travail peut vous offrir diverses opportunités pouvant vous guider vers la finalité de vos objectifs.
Donnez vous une chance, vous y prendrez gout. L’habitude est une seconde nature ! Équipe Altius Générateurs de vie active est juste à côté de vous.
14 MILLIONS de pas
14 MILLIONS de pas
Groupe Investors : gestionnaires de portefeuilles…et de leur santé !
14 MILLIONS de pas : c’est ce que les participants au Défi Altius – Groupe Investors ont parcourus ensemble (49 participants) !
Plus précisément, considérant qu’à la marche, 8 kilomètres équivalent approximativement à un parcours de 10 000 pas, ces sportifs et sportives auraient franchit la barre des 11 000 kilomètres.
Les chiffres exacts ? 14 888 467 pas et 11 910,77 kilomètres...
R-E-M-A-R-Q-U-A-B-L-E !!
Pour vous donner une idée de cette distance, voici un vidéo très évocateur de la distance parcourue.
https://www.youtube.com/watch?v=9sx1TNIZCPo
Divisés en équipes de 3, les membres de chacun des districts (Boucherville, Champlain, Décarie et Terrebonne) devaient parcourir 1 million de pas en un mois. Grâce au suivi quotidien des appareils et de l’application mobile Fitbit, les comptabilisations se sont vues facilement quantifiables et hautement précises. Il s’agissait ici d’un objectif d’envergure ayant permis à tous et chacun de se dépasser d’abord sur un point de vue individuel.
Voici les témoignages reçus les plus évocateurs :
«Je suis très satisfait de l'organisation et du suivi du défi par Équipe Altius. Cette initiative a permis de rapprocher les membres de mon bureau vers un but commun et a eu un effet d'entrainement dans le bureau.»
- Louis Philippe Toupin,
Directeur régional
Champlain
«C'est en achevant ce défi que l'on réalise vraiment qu'il est facile de consacrer 30 minutes ou 1 heure d'activité physique par jour! Il suffit de le planifier et d'y accorder l'importance au même titre qu'un rendez-vous important! C'est un rendez-vous avec soi-même, avec notre propre santé! Le sentiment de bien-être physique et mental se fait d'ailleurs sentir très rapidement! Bravo au dynamisme d'Équipe Altius!! À quand le prochain défi?!»
Adjoint administratif
Boucherville
«J'ai rentabilisé mon abonnement au gym et la Xbox, ce n’est pas fini ! Merci !»
- Mélanie René,
Représentante en épargne collective, Conseillère en sécurité financière
Champlain
«Grâce à votre initiative, j'ai réussi à perdre plus de 15 livres en un mois ! Le défi nous permet de nous dépasser et d'acquérir de meilleures habitudes de vie. Je le conseille à tout le monde, surtout à ceux pour qui la santé est importante !»
- Simon Trépanier,
Représentant en épargne collective, Conseiller en sécurité financière
Terrebonne
Journal d'une athlète : Londres
Londres : Journal d’une athlète
Avril 2012 : Kathy Tremblay se qualifie pour les Jeux de Londres
Londres : Journal d'une athlète.
En cette année Olympique, Kathy Tremblay partagera ses expériences. Le parcours d’une athlète Olympique est particulier et unique. Suivez ces histoires qui nous mèneront à Rio !
Kathy Tremblay avait gouté aux jeux Olympiques de Beijing 4 ans auparavant. Sans son entraineur, elle était sur la ligne de départ du triathlon de Sydney. Une 8e place lui donnerait presque assurément sa place pour Beijing. «J’étais bien préparée, je savais que mes chances étaient excellentes. Il y avait plusieurs filles vraiment fortes, mais je croyais en mes chances.»
Bien préparée, elle l’était toujours, mais dans une course tout peut arriver. « En triathlon il y a tellement d’impondérables. Ton vélo peut avoir un bris mécanique, tu peux te faire ‘’brasser’’ dans l’eau et en sortir un peu étourdie, il faut vraiment être capable de bien gérer les imprévus.»
Une voix qui l’inspire
Kathy Tremblay s’était rendue seule en Australie. Mais sa sœur cadette y habitait. « Pour la première fois de sa vie ma sœur Mélanie allait être présente pour une épreuve de la coupe du monde. J’étais vraiment choyée. Mais j’étais loin de me douter que ses encouragements allaient être aussi importants.»
À quelques kilomètres de l’arrivée une voix ressort de la foule. C’est Mélanie qui encourage sa sœur mais avec une directive claire : « Kathy si tu rejoins le groupe devant toi tu finis 8e. GO! »
Jusqu’au fil d’arrivée ce sont ces mots qui sont demeurés dans la tête de Kathy. « Je l’entendais comme si elle courrait à côté de moi. J’ai terminée 8e. Si Mélanie n’avait pas été là, est ce que je me serait qualifiée ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’elle m’a aidée, inspirée.»
C’est important pour Kathy de donner le bon exemple à sa sœur, et cette fois là ce fut un exemple de ténacité et de courage ; d’aller au bout de ses rêves et de ses efforts!
Pour une 2e Olympiade, Kathy Tremblay allait représenter son pays. Elle est la seule triathlète canadienne à ce jour, a réussir cet exploit. « Se qualifier pour les jeux olympiques, vous ne pouvez pas vous imaginez comment cela peut être difficile. Y aller pour une 2e fois c’est extraordinaire. Surtout dans un sport comme le triathlon.»
À la retraite depuis 2012, maman d’un enfant (Timothé) et bientôt un 2e à qui elle donnera naissance en septembre, Kathy gère maintenant Équipe Altius : Générateur de vie active, comme elle gérait sa carrière d’athlète. Elle incite les entreprises à faire bouger leurs employés. « Le plus important c’est de faire prendre conscience aux gens qu’il faut bouger et opter pour de saines habitudes de vie. Seulement 0,0001% peuvent espérer participer aux Jeux olympiques, mais 100% peuvent s’adapter vers de saines habitudes de vie. Le milieu de travail est un vecteur important pour y parvenir.
Daniel Côté
Humaniser l'alimentation
Humaniser l'alimentation
Désir de maigrir et peur de grossir : une pression culpabilisante
Humaniser l'alimentation. Voyez ce bref TED talk de TEDxMontréal donné par Guylaine Guèvremont, conférencière, diététiste professionnelle et fondatrice de Muula concept.
« La définition de la folie, c’est de refaire toujours la même chose en s’attendant à un résultat différent ».
Abat les pressions sociales et peurs de toutes sortes. L'important ? Se sentir bien.
50% des gens se gavent, 50% des gens se privent. 95% des régimes échouent après 5 ans. Que faire ?
https://www.youtube.com/watch?v=2IthW2nfNkw