Bonne journée internationale du bonheur

Bonne journée internationale du bonheur

Comment trouver son bonheur au bureau ?

Entrevue de Radio-Canada avec Jacques Forest, Professeur-chercheur, Psychologue organisationnel, Conseiller en Ressources Humaines Agréé (CRHA).

Voyez une brillante entrevue (débutant à la 22e minute et d'une durée de 6 minutes) avec Jacques Forest, l'un des conférenciers et partenaire d'Équipe Altius. Divers besoins psychologiques sont à satisfaire : le besoin d'autonomie, de compétence et d'affiliation sociale. Voyez comment combler ces besoins afin de viser une sphère de travail optimale !

 

 

Rendez-vous sur ce site afin de remplir un questionnaire gratuit et testé sur plus d'un million d'individus dans le monde qui saura vous montrer quelles sont vos forces individuelles.

N'oubliez jamais le potentiel de développement que constituent vos forces.

Souriez, soyez positifs...soyez heureux !

 


Quel est le lien entre sport et productivité ?

Quel est le lien entre sport et productivité ?

La productivité. La fameuse productivité. Peut-on la considérer comme un sujet épuisé ? Comme une source de pression pour les employés ? Comme un truisme ?

 

D’abord, le concept de productivité est brièvement explicable: une entreprise doit gagner de l’argent afin de survivre et de, bien évidemment, payer ses employés[1]. La  productivité au travail est même facilement quantifiable : un ratio entre la production totale et la quantité de travail nécessaire pour la produire[2]. De plus, il existe certaines variantes de cette formule de base pouvant, par exemple, quantifier la productivité horaire et monétaire[3].

 

Toutefois, il existe un aspect important dans la productivité d’une entreprise qui n’est pas aussi chiffrable et il s’agit de la main d’œuvre, plus précisément de son bien-être. En d’autres termes, comment être aux aguets quant à ce concept de façon saine et humaine ? Comment prendre en considération les divers facteurs de cette fameuse productivité ? Bien entendu, lorsque des notions telles que le maintient, l’amélioration, le bien-être et la santé sont au cœur des préoccupations de l’employeur, les moyens d’encadrer la productivité se voient réduits.

 

L’engagement, le bonheur au travail et la santé peuvent être mentionnés en tant que leviers nettement fortifiant pour une entreprise[4]. Regardons de plus près ce dernier concept. Plus précisément, quel serait l’aspect motivationnel du sport ?

 

Selon le Guide d’activité physique canadien pour une vie active saine, un bon complément au Guide alimentaire canadien, les avantages de la pratique de l’activité physique quotidienne seraient très nombreux. En voici quelques uns qui sauront tisser des liens évidents avec une bonne conciliation travail – vie personnelle (santé) :

 

  • Réduction du niveau de stress
  • Soulagement des symptômes dépressifs et anxieux
  • Augmentation de l’énergie
  • Amélioration du sommeil et de la digestion
  • Amélioration de la confiance
  • Vision plus positive de la vie
  • Possibilité d’accomplir des tâches quotidiennes plus facilement, en étant fatigué moins rapidement
  • Amélioration de l’humeur
  • [5]

 

Selon une récente étude britannique, le quart supérieur des entreprises consacrant le budget le plus élevé à la santé de leurs employés ont vus notamment une réduction de 16% des pertes de productivité[6]. Les conclusions d’une récente étude française, commandée par l’organisation patronale du Medef (Mouvement des entreprises de France), en partenariat avec le CNOSF (Comité nationale olympique et sportif française) prouve qu'un salarié sportif gagnerait de 6 à 9% de productivité en comparaison à un salarié sédentaire. Le tout, sans mentionner que le taux d’absentéisme et de présentéisme se verrait nettement diminué chez l’employé sportif[7].

 

Mais qu’est-ce qu’un individu qualifié de « sportif » ?

 

Recommandations mondiales en matière d’activité physique :

 

  Option 1 : Intensité modérée Option 2 : Intensité soutenue Option 3 : Combinaison équivalente Commentaires
5 à 17 ans 60 min/jour 60 min/jour Combinaison équivalente aux recommandations Les activités d’intensité soutenue devraient être intégrées au moins 3 fois/semaine.
18 à 64 ans 150 min/sem. 75 min/sem. Combinaison équivalente aux recommandations Afin d’augmenter les bénéfices de l’activité physique, les durées recommandées peuvent être doublées.
65 ans et + 150 min/sem. 75 min/sem. Combinaison équivalente aux recommandations Des exercices de renforcement musculaire sont recommandés au moins 2 fois/sem.
Les données présentes dans ce tableau proviennent des « Recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé », élaborées par L’OMS (Organisation mondiale de la Santé)[8].

 

 

En bref, l’activité physique, s’avérant un levier important au maintient et à l’amélioration de la productivité en entreprise, est bénéfique au point de vue individuel. En d’autres termes, la conciliation travail – vie personnelle se voit nettement simplifiée. Commencez dès maintenant à être à l'affut de vos besoins, venez participer à l'une de nos Cliniques Altius !

 

 

 

[1] http://www.rhinfo.com/thematiques/strategie-rh/projet-dentreprise/productivite-et-bien-etre

[2] http://cpp.hec.ca/cms/assets/documents/recherches/quest-ce-que-la-productivite_dec-2009_fra.pdf

[3] Ibid.

[4] Ibid.

[5] http://www.mhp.gov.on.ca/fr/active-living/exercise.asp

[6] http://www.hrmagazine.co.uk/article-details/british-companies-losing-23-5-days-of-productive-time-per-employee-each-year-because-of-staff-sickness#comment-222

[7] http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/le-sport-augmente-la-productivite-et-reduit-les-depenses-de-sante-20-09-2015-5109485.php

[8] http://www.who.int/dietphysicalactivity/factsheet_recommendations/fr


Sciences : Repositionner l'exercice physique

Sciences : Repositionner l’exercice physique

Combler le fossé entre les valeurs et les comportements[1]

 

Sciences : Repositionner l’exercice physique

Michelle L. Segar[2], Jacquelyne S. Eccles[3] et Caroline R. Richardson[4], trois chercheurs de l’Université du Michigan aux États-Unis se sont basés sur une affirmation initiale bien simple pour mener à terme leurs recherches : un comportement peut seulement être compris si les objectifs s’y rattachant sont identifiés. De ce fait, les niveaux prépondérants d’objectifs seraient reliés aux valeurs des individus, lesquels peuvent nous fournir des indices sur la façon dont les gens lient l’activité physique à leurs valeurs fondamentales, selon leur hypothèse. Ce la dit, les chercheurs désiraient savoir si le lien parfois étroit entre les pratiques sportives et les valeurs de base des individus pouvait avoir un impact à long terme sur le niveau de participation à l’exercice physique.

 

Méthode : Un échantillon de femmes d’âge mûr (40-60 ans) fut sélectionné afin de participer à une étude d’une durée d’un an basée sur des méthodes mixtes de recherche (n=226). Les objectifs prépondérants de la recherche furent mesurés de façon inductive et analysés avec une approche théorique à base empirique. En d’autres termes, les recherches furent basées sur l’expérimentation et l’observation (évidence) dans le but de tester l’hypothèse mentionnée précédemment.

Plus précisément les valeurs atteintes et la participation à l’exercice physique furent mesurés quantitativement. Par le biais d’une analyse de la variance (ANOVA) par paires, des comparaisons furent établies afin d’étudier les différences entre les objectifs de l’exercice et la réalisation des dites valeurs. Par exemple, les effets des objectifs sur la participation à l’exercice physique, le contrôle le l’IMC et le soutien social furent évalués.

 

Résultats : Il fut trouvé que les participantes pratiquaient l’activité physique principalement pour des objectifs prioritaires tels que le sain-vieillissement, la qualité de vie, la santé actuelle, l’apparence et le poids. Il fut démontré que les participantes valorisant des objectifs reliés à la qualité de vie pratiquaient davantage d’activité physique que celles menant des objectifs reliés à la santé actuelle et le sain-vieillissement.

 

Conclusions : Les objectifs prépondérants reliés à la santé actuelle et le vieillissement sont associés à moins d’exercice que ceux liés à l’amélioration de la qualité de vie quotidienne. Mais encore, les avantages plus à long termes/éloignés de la pratique de l’activité physique (promotion de la santé, prévention des maladies et longévité) pourraient ne pas être aussi convaincants pour des individus occupés en comparaison avec leurs responsabilités et priorités quotidiennes.

Dans les faits, si l’on déplace ce paradigme de la médecine au domaine de la commercialisation, nous pouvons affirmer qu’il serait possible de mieux commercialiser et « vendre » la pratiquer de l’exercice physique. Effectivement, les « paiements » et avantages immédiats motivent davantage les comportements reliés à l’activité physique que les buts et desseins à long terme. De ce fait, ces chercheurs nous disent qu’il serait viable de rebaptiser l’exercice comme un moyen primaire pour les individus d’améliorer la qualité de leur vie quotidienne.

Ces résultats intéressants ont des implications importantes sur la façon dont l’exercice est prescrit tant au point de vue sociétal qu’individuel. Plus précisément, la condition physique reliée aux entreprises, à la promotion de la santé, aux soins de santé et à la santé publique se retrouvent directement concernés.

 

 

 

[1] International Journal of Behavioral Nutrition and Physical activity : « Rebranding exercise : closing the gap between values and behavior ». En ligne. 2011. IJBNPA. 14p. < http://selfdeterminationtheory.org/SDT/documents/2011_SegarEcclesRichardson_IJBNPA.pdf >. Consulté le 16 mars 2016.

[2] Institute for Research on Women and Gender, University of Michigan, Ann Arbor, Michigan, USA.

[3] Institute for Social Research, University of Michigan, Ann Arbor, Michigan, USA.

[4] Department of Family Medicine, University of Michigan, Ann Arbor, Michigan, USA.

 


7 astuces cocasses et efficaces

7 astuces cocasses et efficaces

7 astuces cocasses et efficaces juste pour vous !

Bonjour chers travailleurs et travailleuses !

Comment faire des compromis avec le temps qui nous file entre les doigts ? Voici 7 petites astuces cocasses mais bien efficaces pour adoucir vos journées au boulot et vous faciliter la tâche !

Le pendule revient : vivement l'équilibre !

Vous désirez améliorer votre forme physique ? Prenez part à un Défi fitbit en entreprise :informez-vous à Équipe Altius  si vous voulez lancer un défi à vos collègues ! Vous pouvez aussi vous à l'une de nos Clinique Altius, qui saura être adaptée à vos besoins.

 


Inspiré par son fils

Inspiré par son fils!

 

Luc Gélinas est une figure bien connue dans le monde du journalisme sportif québécois. Auteur  prolifique de livres jeunesses, père de trois enfants actifs, il a débuté la course à pied il y a maintenant 7 ans.

«L’élément déclencheur viens de mon fils Guillaume. Il m’avait demandé de l’inscrire à un gymnase pour l’été. Je croyais que ça ne durerait pas. Mais plus les semaines passaient, plus il y était assidu. Il s’entrainait sérieusement pour participer au camp d’entrainement de l’équipe Midget AAA de la région. Il était dédié, il m’impressionnait. Je lui ai dis : « Si tu fais l’équipe je m’inscris à un demi-marathon…» Ce qui devait arriver, arriva. Son fils a fait le saut dans le  Midget AAA.

Sur le coup, le journaliste n’avait pas évalué l’ampleur de son engagement. Rapidement la réalité l’a rattrapé. «Je me souviens de mon premier entrainement. J’étais à Boston pour couvrir la série Canadiens-Bruins pour RDS. Après l’entrainement matinal des Canadiens, je chausse mes espadrilles et hop go la course! J’ai fais 16 minutes. J’ai du mourir deux ou  trois fois pendant ces 16 minutes.»  Le lendemain, presque incapable de marcher, Luc réalise que son idée n’était pas la meilleure.

Ceux qui connaissent bien Luc G. savent que le petit gars de St-Boniface a du caractère.  Il s’est inscrit au demi-marathon de st Gabriel de Brandon. Il  s’est déniché un programme d’entrainement. Puis, à la suite des conseils de son collègue Robert Laflamme, alors journaliste à la presse canadienne, il a fait l’acquisition d’une vrai paire d’espadrilles de course.

«J’étais décidé et déterminé à faire mon 21km. Même si mon  entrainement laissait un peu à désirer, je me suis présenté à la ligne de départ. Ça m’a pris du temps, beaucoup de temps, mais je l’ai fait. Quand j’ai passé la ligne, j’ai cherché un petit bout de gazon pour m’agenouiller, et là, j’ai pleuré comme un bébé. Je venais de réussir la chose la plus difficile de ma vie. Je l’ai fait pour moi. Mais malgré la douleur physique, j’ai eu du fun comme ca se peut pas!»

C’est évident, la course à pieds demande des efforts physiques,  mais la force mentale est mise à l’épreuve à chaque kilomètre. « Mon programme d’entrainement me demandait de courir des distances précises. Parfois, alors que mon parcours me ramenait vers la maison, j’étais à deux kilomètres de réaliser la distance demandée. Il m’arrivait de ne pas faire la distance parce que ça ne me tentait pas de faire une boucle de plus. J’ai du alors user d’une stratégie pour m’assurer de faire les distances. J’ai demandé à ma conjointe de me déposer  à 15 km de la maison. De cette façon, je n’avais pas le choix de courir la distance si je voulais revenir à la maison! Maintenant c’est le contraire, je pars pour 10km et je finis avec  15km!»

Mais la course à pied, c’est beaucoup plus que de  faire des distances ou de bons chronos. «La course à pied est un catalyseur fantastique dans ma vie. Quand ça va bien je cours, quand je suis contrarié, je cours et lorsque je veux aller chercher un peu d’inspiration pour mes romans jeunesses eh  bien, je cours!»

Sournoisement et tranquillement, la course à pied s’est incrustée dans son rythme de vie. Luc  a couru son premier marathon en septembre dernier à Montréal. «Je n’avais pas vraiment d’objectif. Mon bon ami Robert Laflamme, s’est joint à moi. Robert a couru  34 ou 35 marathons, alors je me suis dis que son expérience allait me servir. J’ai eu énormément de plaisir, nous avons  discuté tout  au  long des 42km, j’ai donné des high-five aux gens bordant  le  parcours, ce fût une course incroyable! »

Malgré un horaire professionnel et familial chargé, la course demeure nécessaire pour garder l’équilibre. « C’est une soupape de décompression importante. Ma blonde  vient courir parfois avec moi. De purs moments de plaisir! »

Pour Luc Gélinas, la course motive et active ses actions. Il espère bientôt courir un demi-marathon avec ses filles. Mais pour les prochains mois, il se concentrera  sur San Francisco. Un défi qu’il réalisera au côté, et avec sa blonde.

Pour Luc, son fils a été l’inspiration de départ. Sa motivation, il l’a pris dans les événements de tous les jours. Son but n’est pas de courir un marathon en bas de trois heures. Il veut simplement courir pour le plaisir et le bien-être que l’exercice physique procure. Trouvez votre inspiration, et peut importe la façon de bouger, vous améliorerez vos saines habitudes de vie.

Si vous avez des histoires qui pourraient inspirer des gens à bouger, partagez-les avec nous!

 

 

 


Sciences : L’auto motivation ? D'une efficacité sans bornes

L’auto motivation : une efficacité sans bornes

 

Les gens différencient-ils les objectifs intrinsèques et extrinsèques en ce qui attrait à l’activité physique ?

 

Sarah McLachlan et Martin S. Hagger de l’Université de Nottingham au Royaume-Uni se sont penchés sur la question[1].

La distinction entre les objectifs intrinsèques et extrinsèques ainsi que la poursuite de buts pour des raisons intrinsèques ou extrinsèques s’avèrent les prémisses de la théorie de l’autodétermination.

 

  • Intrinsèque : « L’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe. [2]»
  • Extrinsèque : « L’action est provoquée par une circonstance extérieure à l’individu (punition, récompense, pression sociale, obtention de l’approbation d’une personne tierce…). [3]»

 

Objectif : Les chercheurs ont présagé que la poursuite d’objectifs intrinsèques ou de buts motivés par des raisons intrinsèques prédiraient une adaptation psychologique et les résultats comportementaux relatifs aux motivations et objectifs extrinsèques chez l’individu. De ce fait, les individus différencient-ils naturellement les caractères intrinsèques et extrinsèques.

Méthode : Pour ce faire, par le biais de deux analyses, les chercheurs ont étudié si le fait que les gens différenciaient l’intrinsèque et l’extrinsèque lorsque des objectifs à l’égard de l’activité physique leur étaient mentionnés.

Dans le premier groupe, les participants ont été invités à produire librement des objectifs et à coder ces derniers comme intrinsèques ou extrinsèques.

Dans le deuxième groupe, les participants ont été amenés à catégoriser les buts (intrinsèques ou extrinsèques) d’une activité physique future qu’ils avaient préalablement choisie. Malgré les difficultés notoires que les individus de ce groupe ont eues à coder explicitement ces types d’activités physiques, voici les résultats :

 

Contenu du but

Orientation du but

Forme physique Intrinsèque
Perte de poids Extrinsèque
Bonne santé Intrinsèque
Attrait physique Extrinsèque
Plaisir Intrinsèque
Fermeté du corps Extrinsèque
Interactions sociales Intrinsèque
Impressionner Extrinsèque
Améliorer l’estime de soi Intrinsèque
Gagner des prix Extrinsèque
Développer des amitiés Intrinsèque
Satisfaire des désirs compétitifs Extrinsèque
Réduire le stress Intrinsèque
Soulager l’ennui Extrinsèque
Améliorer les compétences Intrinsèque
Construire des muscles Extrinsèque

 

Résultats : Les résultats de cette étude, supportant la théorie de l’autodétermination, indiquent que les individus distinguent bel et bien les objectifs intrinsèques et extrinsèques. Toutefois, lorsque les participants ont été amenés à différencier catégoriquement certains types d’activités, des erreurs ont été trouvées dans leurs associations. Cela suggère que les individus ont de la facilité à discriminer les deux types d’objectifs de façon implicite et inconsciente, mais lorsque l’analyse est explicite, des difficultés s’imposent.

En conclusion, la présente étude visait à déterminer si les individus peuvent activement faire la différence entre les objectifs intrinsèques et extrinsèques à l’égard d’un comportement lié à la santé physique. Les individus qui furent invités librement et implicitement à différencier l’intrinsèque de l’extrinsèque eurent de meilleurs résultats que ceux qui furent invités à le faire explicitement.

De ce fait, si l’on se fie aux définition de l’intrinsèque et de l’extrinsèque mentionnée ci-haut, de façon tacite (sous-entendue), l’individu serait davantage en mesure de différencier et de mettre en lumière ses propres motivations.

En bref, vivement l’équilibre. Comme on dit en bon québécois : « Trop, c’est comme pas assez ! ». Cette balance et cette harmonie ne se trouvent ni dans un optimisme constant ni dans une insouciance absolue, mais bien dans la capacité de laisser aller et de lâcher prise de temps en temps.

 

 

 

 

 

 

[1] McLachlan, S. et S. Hagger, M. « Do People Differientiate Between Instrinsic and Extrinsic Goals for Physical Activity ? ». Journal of Sport & exercice Psychology, 2011, 33, 273-288. < http://selfdeterminationtheory.org/SDT/documents/2011_McLachlanHagger_JSEP.pdf >. Consulté le 10 mars 2016.

[2] « Motivation intrinsèque et extrinsèque – Deci ». In Management : Management de projet, Management d’équipes. 2014. < http://alain.battandier.free.fr/spip.php?article19 >. Consulté le 10 mars 2016.

[3] Ibid.


Le fameux midnight snack

Le fameux midnight snack

Voyez le compte rendu de 11 nutritionnistes à ce sujet

 

Le temps de dormir ? Le temps de manger ? Difficile d'arriver à un consensus sain lorsque le ventre « gargouille » au moment de fermer l'oeil.

Le mythe dans tout cela : il est faux de croire que le fait de manger avant d'aller au lit vous fera débourser pour des pantalons plus grands. Si vous avez faim et ce, à tout moment, vous devriez manger. Il s'agit simplement de faire les bons choix : une nourriture légère contenant des glucides et des protéines complexes.

« Oui, mais concrètement, de quoi s'agit-il ? ». Voyez 11 idées de collations équilibrées...et délicieuses ! Bonne bouffe !


Sport et travail : un investissement fructueux

Sport et travail : un investissement fructueux

Un point de vue évocateur : Sylvie Benier, plongeuse canadienne médaillée olympique aux Jeux de 1984.

 

Dans cette courte chronique disponible en audio-fil, voyez en quoi l'activité physique au travail est à la fois salutaire et enrichissante pour les employés et les employeurs. Oui, oui, les chiffres le démontrent bel et bien :

 

  • Un employé actif est en moyenne 12% plus productif au travail.
  • Un employé non-fumeur coûte environ 3396$ de moins annuellement à son employeur.
  • Les entreprises possédant un programme de santé et mieux-être voient en moyenne leurs coûts médicaux annuels diminuer de 1,2%.

Allez, bougez, restez actifs. Les preuves sont tangibles, l'activité physique et un mode de vie équilibré sont bénéfiques en tous points.

« Les jeunes choisissent leur emploi en fonction de la qualité de vie, de la culture d'entreprise, de la conciliation travail-famille. Les employeurs et les employés réalisent les bienfaits de l'exercice physique sur le rendement au travail. »

-Sylvie Bernier

Équipe Altius est juste à côté de vous !

 


Témoigner pour propulser

Témoigner pour propulser

Bonne journée internationale de la femme !

Nous vivons tous des situations ou des événements qui bouleversent notre vie. Ces situations nous offrent la chance de changer des choses ou de se laisser aller… La décision de changer des mauvaises habitudes de vie implique l’abandon de comportements ancrés profondément.

Les efforts sont considérables. Au départ plusieurs questions surviennent et nous devons nous battre constamment pour trouver les bonnes réponses. Toutefois, lorsque les changements amorcés se montrent le bout du nez, nous ne cherchons plus les réponses ; elles se dévoilent par elles mêmes.

Je suis une de ces personnes. Ce que j’ai fait, tous et toutes peuvent l’accomplir et ce, à des niveaux différents. Écoutez la vidéo. Je vous demande de la partager, non pas parce que je veux devenir web-vedette, mais pour le message qu’elle véhicule. Mais surtout, oui surtout, si elle peut aider une seule personne à changer ses habitudes de vie. Alors VOUS aussi, vous aurez contribué à la transformation de cette personne.

Vous avez amorcé un changement dans votre vie ? Partagez !  Faites nous parvenir vos témoignages vidéo ou écrits. Il nous fera un plaisir de les diffuser ! Soyez le changement !

Équipe Altius peut contribuer à vous « partir » du bon pied. Le 2 avril il y aura une clinique de course à pied afin de vous initier à cette activité de la bonne façon.  Pour débuter en toute confiance joignez-vous à nous !!

 

 

temoigner-pour-propulser-194x300


Siences : Une dépendance aux muscles ?

Sciences : Une dépendance aux muscles ?

 

L'influence des croyances relatives au corps sur l'image corporelle et la dysmorphie musculaire des hommes sportifs: le rôle de la malléabilité du corps[1].

 

 

 

 

Récemment, la femme fut mise en lumière ; le 8 mars dernier, une journée lui fut spécialement réservée.  La gente féminine, souvent ébranlée par des standards sociaux difficiles d’atteinte doit se montrer résiliante. À titre d’exemples, nous pouvons mentionner des standards de beauté irréalistes, un plafond de verre qui s’effrite, mais qui est toujours omniprésent, une non-représentativité au niveau politique et bien d'autres.

Toutefois, l’homme, vivant diverses émotions se retrouve lui aussi face à des standards sociaux qui le forcent à davantage intérioriser ses émois et parfois même son amertume.

Objectif : Greg Décamps[2], Sophie Berjot[3], Romain Simon[4] et Martin Hagger[5], considérant les corrélations entre certaines croyances spécifiques relatives au corps et le niveau élevé d’implication dans des activités liées au corps, ont décidé de centrer leurs recherches sur la potentielle relation entre trois variables : l’image corporelle, la malléabilité du corps et la dysmorphie musculaire.

La malléabilité corporelle, telle quelle l’indique, se définit par la perception qu’un corps peut se modifier au gré de l’envie, un peu comme cette propriété que l’on attribue aux métaux qui s’aplatissent par le biais d’un passage au laminoir.

La dysmorphie musculaire (aussi appelé bigorexie et « complexe d’Adonis ») est décrite comme une forme particulière d’insatisfaction corporelle, spécifique aux hommes et en lien avec la pratique de l’activité physique intense. Elle est d’ailleurs rapportée chez 10% des culturistes, en relation directe avec des perceptions irréalistes du corps masculin. Diverses études ont mis ce mal en relation avec d’autres variables. Toutefois, son pronostique psychologique reste encore à être déterminé.

Méthode : Dans cette étude, ces trois facteurs ont été évalués au moyen de questionnaires d’autoévaluation auprès de 137 hommes sportifs, impliqués au total dans 26 disciplines sportives différentes.

Résultats : L’analyse démontre une interaction négative entre l’image corporelle et la malléabilité corporelle : une perception corporelle négative prédit la dysmorphie musculaire uniquement lorsque les hommes sportifs ont des scores élevés quant à leurs croyances à l’égard de la malléabilité corporelle.

En conclusion, ces résultats suggèrent que la malléabilité corporelle ne devrait pas être considérée comme un facteur de protection systématique contre certains problèmes de santé. Même si ses effets positifs ont été démontrés dans un contexte de perte de poids, les conclusions de cette recherche démontrent que la malléabilité corporelle pourrait aussi être considérée comme un facteur de vulnérabilité lorsque l’on considère les risques que peut renfermer la dysmorphie musculaire à l’égard des troubles de l’image.

Ces recherches suggèrent de potentiels approfondissement en ce qui attrait à de plus amples liens psychologiques entre la dysmorphie musculaire, l’estime de soi, l’addiction à diverses pratiques sportives, la dépression, certains troubles alimentaires, etc.

Les troubles de l’image corporelle chez l’homme se doivent d’être mieux compris afin que la gente masculine soit plus encline à parler.

La démocratisation du savoir s’avère le premier pas vers la compréhension et la résolution de problèmes.

[1] DÉCAMPS, Greg, BERJOT, Sophie, SIMON, Romain et HAGGER, Martin, « The influence of body-related beliefs on sportsmen’s body image and muscle dysmorphia : the role of bpdy malleability ». In Researchgate : Share and discover research. En ligne, Janvier 2016. Consulté le 2 mars 2016.
[2] Department of Psychology, University of Bordeaux, France
[3] Department of Psychology, University of Reims, France
[4] Health Service of the Army Military Medical Centre of Pau-Bayonne-Tarbes, France
[5] School of Psychology and Speech Pathology, Curtin University, Australia