La solution anti-cancer
La solution anti-cancer: l’activité physique, la nutrition et émotions, tous en harmonie pour notre bien-être.
Le mot cancer fait peur à la population car il est la deuxième cause de mortalité après les maladies cardiovasculaires. De plus, pour plusieurs personnes le mot cancer signifie une fin proche; ce qui est totalement faux. Il y a une multitude de choses que nous pouvons faire quotidiennement afin d’augmenter nos chances d’éviter un cancer, d’en ralentir ou d’en stopper son évolution. Cela étant dit, il y a trois moyens que nous pouvons tous mettre en place dans le but de tenir la maladie éloignée et d’en diminuer les risques : l’alimentation, l’activité physique et la stabilité émotionnelle.
L’alimentation et les choix alimentaires : il est clair qu’il faut éviter le surpoids et l’obésité, à cause des problèmes et risques qu’ils entraînent sur notre santé, bien-être physique et mental. Par contre, faire attention à notre indice de masse corporelle et à notre alimentation ne suffit pas. Diminuer le plus possible la consommation de sucres et de féculents est primordial pour contrer les risques de cancer. Plus précisément, les aliments à index glycémique élevé (pain, céréales, pomme de terre…) sont à éviter car ceux-ci stimulent davantage l’insuline.
Lorsque vous cuisinez, évitez la friture et la cuisson à haute température, car les graisses deviennent toxiques. Il est également recommandé d’éviter la cuisson sur le barbecue qui génère des substances toxiques et cancérigènes. En d’autres mots, les meilleurs moyens de cuisson sont ceux doux : à la vapeur, par ébullition ou pochage.
Une grande consommation de légumes, préférablement frais, bios et colorés est à mettre en valeur, tout comme la consommation de poisson avec une teneur élevée en Omega-3. Ces acides gras essentiels polyinsaturés permettent de renforcer l’action du système immunitaire face aux cellules cancéreuses. Essayez de rester le plus pur possible. Autrement dit, réduisez votre exposition aux toxines présentes dans l’environnement (pesticides, etc.).En ce qui concerne l’alcool, une consommation modérée est à privilégier : un maximum de deux verres, une fois par jour, en mangeant est recommandé. Pour les femmes, le fait d’allaiter leur bébé jusqu’à 6 mois, permet de réduire les risques de cancer du sein. De plus l’allaitement est associé à une meilleure santé pour le bébé.
Pour les micronutriments, les vitamines sont à privilégier. Ces substances organiques sont nécessaires au métabolisme. Elles ne peuvent pas être synthétisées en quantité suffisante par l’organisme. La vitamine D est celle à mettre en priorité. Elle est facile à se procurer; il s’agit tout simplement de s’exposer au soleil (pas derrière une vitre ou avec de la crème solaire). On la retrouve aussi dans des sardines, le jaune d’œuf, l’huile de foie de morue… Cette vitamine agit contre le cancer en augmentant la capacité d’autodestruction des cellules mutantes. Alors prenez du soleil le plus possible quotidiennement. Pendant les mois d’hiver, ou les saisons plus pluvieuses, prenez des compléments de vitamine D (Un taux de vitamine D dans le sang situé autour de 50ng/mL serait efficace pour diminuer le risque de cancer du sein de plus de 50% sans aucune autre intervention).
Le deuxième moyen anti-cancer : l’activité physique. Les personnes qui pratiquent régulièrement une activité physique ont une réduction significative du risque de cancer (sein et côlon). Afin que cette activité physique soit pleinement efficace, elle doit être pratiquée pendant un minimum de 30 minutes par jour et avec une intensité modérée à élevée, idéalement cinq fois par semaine. Parfois il est difficile d’arriver à faire une activité cinq fois par semaine. Gardez simplement en tête que le simple fait de monter des escaliers au lieu de prendre l’ascenseur est bénéfique.
Il est important de se rappeler que même si nous sommes touchés par la maladie, le sport devrait être pratiqué aussi pendant le traitement. Après la maladie l’AP favorise la récupération de la forme physique, ce qui aide à retrouver rapidement une bonne qualité de vie.
Le troisième moyen : le programme émotionnel. Les gens plus angoissés sont plus exposés au cancer; le stress ne “fabrique’’ pas le cancer mais il contribue à son développement. Selon des études, le risque de cancer chez les anxieux est de 20 à 100% supérieur à la normale. Certains sentiments négatifs tels la solitude et la culpabilité sont susceptibles de favoriser l’apparition des tumeurs.
Des études ont démontré qu’un choc émotionnel violent entraîne une baisse immédiate de notre immunité. Lors de la lutte contre la maladie, il est donc important de convertir les pensées et émotions négatives (angoisse, inquiétude, colère) et pessimistes en émotions positives et optimistes (gentillesse, amour). Cela peut paraître banal, mais c’est bénéfique car vous devenez en contrôle de votre santé. Dans ce même ordre d’idée, le fait de laisser le patient faire des choix (choisir son oncologue, psychologue, etc.) et de lui donner des responsabilités augmente les chances de survie. Cela permet au patient d’être dans un climat de confiance, ce qui est essentiel au traitement.
Un autre aspect important du bien-être psychologique est le sommeil. La fatigue augmente la vulnérabilité au stress physique et psychologique. Bien dormir n’est pas facile pour tous, alors voici quelques trucs pour vous aider; couchez-vous et levez-vous à des heures fixes à chaque jour. Ne consommez pas de boissons énergisantes en soirée, etc.
Le simple fait d’avoir une bonne hygiène de vie; une alimentation saine et de qualité, une pratique d’activité physique régulière et un faible niveau de stress, peut diminuer le risque de développer divers cancers.